Location courte durée

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Les temps sont durs pour les locations meublées touristiques situées dans les grandes agglomérations… Selon une étude PAP, un propriétaire sur trois a d’ores et déjà décidé d’y renoncer ou s’apprête à le faire. Seuls 38 % affirment souhaiter continuer dans cette voie. C’est en région parisienne que ce retournement est le plus marqué, avec 12% de retrait, contre 6 % en province. De plus, un quart des propriétaires franciliens s’interrogent sur la suite à donner, contre 19 % en province. Enfin, seuls 29 % déclarent vouloir continuer en région parisienne contre 45 % ailleurs. Explications? Le coup d’arrêt porté par la pandémie au tourisme international et aux déplacements d’affaires affecte davantage Paris, qui ne bénéficie pas du report des séjours de la clientèle française contrairement à Nice, Marseille, Bordeaux ou Toulouse. A l’appui de leur souhait d’abandonner la location de courte durée, 64% des propriétaires invoquent le manque de réservation (70 % en Ile-de-France). Suivent la complexité logistique (42%), les contraintes réglementaires (39 %) et les dégradations (27 %). La situation est d’autant plus problématique qu’une majorité de propriétaire a investi à crédit. Près de trois quarts des biens seront finalement passés en location longue durée, en meublé pour 66 % d’entre eux.
Notons qu’en province, près d’un tiers des propriétaires est enclin à opter pour une stratégie mixant location classique à l’année avec un bail type étudiant, et location saisonnière en été.

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