Selon une étude OpinionWay, 75 % des salariés concernés font le choix d’investir leurs primes de participation, d’intéressement sur leur plan d’épargne salariale (PEE ou PERcol). 64 % le font pour la totalité de la somme, 11 % pour une partie de celle-ci.
La simplicité du dispositif, sa fiscalité avantageuse et l’abondement possible de l’employeur font partie des raisons de ce plébiscite. 17 % des sondés indiquent toutefois préférer percevoir la prime immédiatement et 7 % voient selon les années.
Ces éléments sont de bon augure pour la poursuite du développement de l’épargne salariale, qui devrait franchir un nouveau seuil l’an prochain quand les entreprises de onze à quarante-neuf salariés devront proposer un dispositif de « partage du profit », qu’il s’agisse de participation, d’intéressement, de prime de partage de la valeur ou d’un abondement sur un plan d’épargne salariale (PEE, PEReco).
Pour l’heure, les encours des plans d’épargne salariale et d’épargne-retraite sont de 187,8 milliards d’euros (en 2023), en hausse de 15 % sur un an selon une enquête de l’Association française de la gestion financière (AFG). Un niveau record atteint, selon l’AFG « grâce aux mesures adoptées dans la loi Pacte » de 2019. Fin 2023, on comptait quelque 12,5 millions de salariés concernés.
Côté gestion, les informations de l’AFG confirment que le recours à la gestion pilotée est choisi par 66 % des porteurs d’une solution d’épargne salariale (PEE, PERcol). Au sein de cette catégorie, 63 % des portefeuilles sont investis en actions !
L’engouement ?
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