L’épargne entreprise s’affirme

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L’offre d’épargne salariale de Generali s’étoffe de nouveaux supports financiers pour en faire un outil d’épargne patrimonial complet. Dans un marché très concurrentiel, l’assureur italien s’appuie sur ses différents réseaux de distribution pour prendre les devants.

Au 1er janvier 2025, toutes les entreprises d’au moins onze salariés devront proposer un dispositif de partage du profit, qu’il s’agisse de participation, d’intéressement, de prime de partage de la valeur ou d’un abondement sur un plan d’épargne salariale (PEE, Pereco). Une obligation applicable sous réserve d’une condition de profitabilité toutefois, et qui n’impose aucun montant minimum pour les entreprises de cinquante salariés ou moins. Tous les établissements financiers, banques et assureurs en tête, se préparent à ce nouveau temps fort du développement de l’épargne salariale. L’enjeu ? Répondre à la demande, avec soixante-quinze mille entreprises de onze à cinquante salariés, soit 1,5 million de personnes concernées.

Le positionnement de Generali
Lancée en 2019, la solution Generali Epargne Salariale conçue par Generali Global Pension (GGP), une entité de la compagnie d’assurances, concerne aujourd’hui plus de quatre mille entreprises, pour un encours sous gestion de 500 millions d’euros. Mais ce sont bien les petites entreprises, de quelques salariés à plusieurs dizaines, qui sont au coeur des évolutions actuelles. « Il y a une forte dynamique de l’épargne en entreprise suite à la loi Pacte, qui a créé le PER, et la loi Partage de la valeur, qui encourage toutes les entreprises à s’y mettre, souligne Anne de Lanversin, présidente de GGP. Les PME expriment un fort besoin d’explication sur le partage de la valeur, sur les dispositifs existants et la manière de les optimiser. Les salariés intègrent, quant à eux, de plus en plus leur épargne en entreprise dans leurs réflexions patrimoniales. Il nous revient d’accompagner cette tendance de fond avec nos réseaux de distribution et une offre évolutive. »

L’ouverture au non-coté
Techniquement, l’offre d’épargne salariale de Generali se décline sous la forme d’un PEE (plan d’épargne-entreprise) ou d’un PERcol (plan d’épargne-retraite collectif), tous deux possiblement déclinés en interentreprises (PEI et PERcoli). C’est avec son univers d’investissement que l’assureur italien se distingue, avec quarante-six fonds gérés par dix-sept sociétés de gestion (il y avait trente fonds pour dix sociétés de gestion au démarrage en 2019).
Il propose, bien sûr, une offre traditionnelle de six fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) profilés par niveau de risque, une solution prise par défaut en l’absence de choix du salarié. Par ailleurs, en complément, trente-sept Sicav (actions, obligations, diversifiées) sont accessibles en gestion libre, mais aussi un OPCI et deux FCPR (fonds commun de placement à risque).
L’ouverture au non-coté dans le cadre de l’épargne salariale marque un tournant sur le marché. Les fonds proposés sont ici Horizon Patrimoine d’123 IM et Isatis Capital Vie et Retraite d’Isatis Capital. L’offre se renforce aussi d’un fonds diversifié offensif – GF Ambition Solidaire de Generali Investments – qui combine gestion de convictions et investissement solidaire. « Avec ces nouveaux supports, nous continuons d’améliorer la proposition d’investissement, commente Anne de Lanversin. Notre offre d’épargne salariale est désormais un outil d’épargne à part entière, avec un choix de supports en architecture ouverte, dont l’incorporation du Private Equity, particulièrement adapté à un horizon de gestion de long terme comme la préparation à la retraite. »

Une distribution plurielle
Pour promouvoir l’épargne salariale, l’offre financière n’est pas suffisante. Il faut aussi rendre la solution accessible aux entreprises.
Premier axe : la simplification des opérations. « La souscription de notre offre est aujourd’hui totalement digitalisée et se fait en moins de sept minutes, détaille Lahlou Hanouti, directeur général de GGP. Un site Web dédié et une application permettent aux salariés d’effectuer toutes les opérations à tout moment, qu’il s’agisse de transferts, arbitrages, versements volontaires ou rachats. » Dernier volet : la distribution. L’assureur italien s’appuie sur quatre réseaux aux approches différentes. Les conseillers LFAC (La France Assurances Conseil), qui sont le réseau commercial salarié de Generali France, les CGP et courtiers-vie, et enfin les agents généraux Generali. « Des formations en continu sont proposées régulièrement aux réseaux, ainsi qu’une newsletter mensuelle et des tournées commerciales, conclut Lahlou Hanouti. Outre l’offre financière, les distributeurs peuvent s’appuyer sur des outils de simulation pointus pour convaincre les chefs d’entreprise, par exemple avec des formules d’intéressement personnalisables selon les secteurs d’activité. »

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