Le médiateur de l’AMF a publié son rapport. En 2020, le nombre de demandes de médiation s’est accru de 14 %, soit 1 479 demandes, contre 1 295 en 2019. Parmi les problèmes rencontrés par les épargnants, on constate principalement:-des difficultés liées aux passages d’ordres boursiers. Parmi les reproches les plus fréquents, on note les mauvaises exécutions d’ordres d’achat ou d’ordres de vente, mais parfois c’est à cause d’un manque de clarté du client lors du passage d’ordre. Les dossiers concernant les PEA, et particulièrement la durée des transferts demandés, ont tendance à s’accroître;-des conflits à propos des produits d’épargne salariale. Les problématiques rencontrées portent sur les difficultés de déblocage anticipé, la contestation des frais, la non-prise en compte des choix d’affectation des sommes à placer (en précisant que parfois les difficultés ne venaient pas du teneur de comptes d’épargne salariale, mais de l’employeur qui recueillait directement les choix de ses salariés relatifs à leur prime de participation et d’intéressement), les difficultés rencontrées lors des arbitrages ou des transferts, le non-respect d’ordres d’instruction sur les fonds;-et un nombre grandissant d’arnaques. Cette année encore, le médiateur de l’AMF a observé que la croyance naïve en l’existence de placements « miracles » a poussé bon nombre d’épargnants à être victimes de prédateurs. Les victimes d’arnaques sont âgées de 22 ans à 88 ans. Elles appartiennent à des classes socioprofessionnelles différentes, les cadres supérieurs étant la catégorie la plus représentée. Leurs pertes vont de 300 à 266 207 € (moyenne de perte de 20 233 €) selon le rapport 2020 du médiateur de l’AMF.
Des arnaques de 300 à 266 207 €
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