Bonnes et mauvaises pratiques

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Les Outils digitaux mis à la disposition des épargnants en vue d ' éclairer leur décision d’investissement et les parcours menant à la souscription effective d’un produit ou d’un service financier sont apparus très disparates aux yeux des testeurs de l’Autorité des marchés financiers lors d’une nouvelle enquête de terrain réalisée au dernier trimestre 2020.

Menés auprès de onze acteurs (banques de réseau ou en ligne, plates-formes spécialisées), les tests avaient pour but d’examiner si l’information fournie par les établissements permettait de favoriser le consentement éclairé du client, comme le prévoit la réglementation en vigueur. Force est de constater que « si le digital permet de mettre à disposition des épargnants des outils d’aide en ligne et des guides pédagogiques, l’étude montre que les informations précontractuelles sont souvent dispersées et peu accessibles, tandis que celles sur les frais ne sont pas toujours suffisamment détaillées », résume l’AMF.

Parmi les mauvaises pratiques, l’Autorité des marchés financiers pointe notamment du doigt les communications promotionnelles, dans lesquelles les indications sur les avantages d’un produit sont généralement davantage visibles que les risques inhérents, souvent peu lisibles, en bas de page et dans une taille de police inférieure, ainsi que les questionnaires d’évaluation des connaissances et de l’expérience du client, généralement banalisés sous forme de quiz et dont certains éléments influencent les réponses.

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