La notoriété du plan d’épargne-retraite (PER) gagne du terrain. Selon le baromètre 2024 « Les Français, l’épargne et la retraite », réalisé par Ipsos pour le Cercle des épargnants, 66 % des Français déclarent désormais connaître ce produit, contre 57 % en 2023 et 49 % en 2022. Une tendance que confirment les statistiques publiées par France assureurs pour l’année 2023, année durant laquelle 1,12 million d’assurés ont ouvert un PER. Ce qui portait en fin d’année le nombre de détenteurs de ce produit dans sa version assurantielle (essentiellement individuelle, mais aussi collective) à 5,5 millions, pour un encours de 74,6 milliards d’euros. Cette cassette est placée à 59 % sur les fonds en euros et 41 % sur les unités de compte (UC), des proportions évidemment variables selon les assureurs et leurs réseaux de distribution. Sur les 14,7 milliards d’euros de versements enregistrés en 2023, 10,9 milliards ont correspondu à des cotisations (+18 % par rapport à 2022) et 3,7 milliards à des transferts d’ex-produits retraite. Pour l’heure, les prestations sont limitées sur le PER, un produit jeune. La collecte nette pour 2023 aura donc atteint l’an passé 8,4 milliards d’euros, après 7,3 milliards en 2022. A noter : le PER fait surtout carton plein au dernier trimestre de l’année civile, quand la préoccupation fiscale est à son maximum. Illustration : en décembre dernier, les cotisations auront représenté 2,5 milliards d’euros (hors transferts), soit près d’un quart des versements annuels (hors transferts).