Coup de frein sur le marché immobilier

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Le marché ralentit:le volume des transactions et les prix reculent en 2023. Selon Meilleurs Agents, le nombre de vente de logements anciens devrait largement repasser sous la barre du million cette année pour atterrir à 890 000 transactions, en recul de – 20 % par rapport à 2022. Avec une baisse des prix enregistrée de –0,4 % au niveau national sur les douze derniers mois, le marché fait face à une situation inédite depuis sept ans.

Cette tendance négative n’a, à en croire Meilleurs Agents, rien d’inquiétant, elle inverse la courbe haussière engagée depuis des années et contraste avec la progression de +6,2 % enregistrée en France l’année dernière. Les prix sont ainsi à la baisse dans plus de la moitié des villes. Désormais, plus aucun segment du marché n’échappe à ce ralentissement, y compris les zones rurales (+3 % sur les douze derniers mois, contre +7,8 % entre septembre 2021 et septembre 2022).Coup de frein

Baisse historique à Paris

Particulièrement touchée, Paris enregistre une baisse historique de ses prix de –7,6 % depuis juillet 2020, du jamais vu sur ces vingt dernières années, même lors de la crise financière de 2008. Ainsi, les prix parisiens sont repassés sous la barre symbolique des 10 000 €/m2. Et pourtant, la capitale n’est pas la métropole française qui a le plus souffert. Avec –8,6 % et –8,1 %, Bordeaux et Lyon sont les deux grandes métropoles qui ont le plus baissé ces douze derniers mois. Ainsi, les villes du Top 10 ont vu leurs tarifs reculer sur la période de –1,1 % en moyenne. Pour les douze prochains mois, les équipes de Meilleurs Agents anticipent un recul des prix de l’immobilier de –4 % et un volume annuel de 800 000 transactions (-10 % vs 2023).

Contraction du pouvoir d’achat
Pour l’heure, l’amorce de la baisse de prix ne suffit pas à compenser la contraction du pouvoir d’achat immobilier des ménages. Un déséquilibre entre l’offre et la demande se crée, non seulement sur le marché de la transaction, mais aussi sur celui de la location. Alors que le stock de biens actuellement à la vente explose (+42 % depuis janvier 2022), le nombre de biens à louer se réduit drastiquement (-18 %). Un début de pénurie qui contribue à accélérer la hausse des loyers dans toute la France (+3,2 % en un an vs +2,1 % l’année précédente).

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