Coup de froid sur le marché du logement

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La baisse des prix de l’immobilier, enclenchée depuis plusieurs mois, se poursuit sur le territoire, à –0,7 % en un an, indique Meilleurs Agents. Avec un nouveau recul de leurs tarifs de –0,3 % en octobre, les dix plus grandes villes de France sont désormais bien installées en territoire négatif (-1,9 % en un an). Au cours de l’année écoulée, seules les zones rurales restent encore orientées à la hausse (+ 2,2 %).

L’ajustement des prix aux nouvelles conditions de marché tend à s’accélérer dans certaines communes, notamment à Paris. Sur le seul mois d’octobre, la capitale a en effet perdu –0,7 % (-5,4 % en un an) : du jamais vu en un mois depuis la crise immobilière de 2009.

Paris fait plonger l’Ile-de-France
L’Ile-de-France est entraînée par la dynamique baissière de la capitale:sur les douze derniers mois, l’ensemble de la région affiche des résultats dans le rouge. Dans la petite couronne, ce sont les départements les plus chers qui ont enregistré le plus fort recul. Ainsi, les Hauts-de-Seine ont vu le prix des appartements chuter de –4,7 % en l’espace d’un an (6 897 €/m2). Quant au Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis, ils ont respectivement diminué de –3,4 % (5 387 €/m2) et –2,6 % (4 336 €/m2).
En revanche, les Yvelines n’ont baissé que de 2,1 % au cours de l’année écoulée, alors que le Val-d’Oise avec ses 3 378 €/m2 moyen a perdu 4,4 %. Fait étonnant, l’Essonne, département le plus abordable de la grande couronne (3 143 €/m2), a connu la contraction tarifaire la plus importante durant cette période (-5,5 %). Bien qu’également touchée par ce phénomène baissier, la Seine-et-Marne semble, pour sa part, mieux résister (-0,5 % seulement en un an).

Onze métropoles dans le rouge
Nantes a, elle aussi, connu un octobre écarlate (-0,8 %). En seulement deux mois, la préfecture de Loire-Atlantique a ainsi vu ses prix chuter de –1,5 %. Au total, huit des onze plus grandes métropoles françaises ont fini le mois dans le rouge (-0,5 % à Lyon, -0,3 % à Strasbourg et Rennes, -0,1 % à Bordeaux et Nice…). Preuve s’il en est que ce reflux tarifaire gagne peu à peu du terrain et, surtout, que les principales villes de l’Hexagone commencent à s’adapter les unes après les autres à la hausse des taux. Et ce, pour un certain temps.

INFO FRANCE MA

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