En juillet 2021, Ginjer AM lançait le fonds Ginjer Detox European Equity (FR0014001FO2), un fonds sur les large caps européennes composé uniquement des titres de la poche actions du fonds flexible Ginjer Actifs 360 et qui sont toutes dans le premier quartile mondial au sens des notations ESG de Sustainalytics. « Ginjer Detox European Equity a été créé à la demande d’un investisseur recherchant un fonds conservant notre ADN (matrice des risques), mais spécialisé sur les actions européennes, qui a été attiré par les performances de la poche actions de notre fonds flexible, expose Bruno Zaraya, associé en charge du développement. Nous avons logiquement accepté, car nous pensons qu’au niveau où sont les indices actions (au plus haut), la gestion active doit surperformer la gestion passive dans les prochaines années, comme cela a été le cas après 2000. En dépit de la hausse des valeurs de croissance (que nous trouvons désormais très chères et qui font les gros poids des indices), nous continuons, en analysant les valorisations, à trouver certaines actions sous-évaluées. Par ailleurs, l’univers de fonds value éligible au PEA s’est tari ces dernières années. Dans tous les cas, en absolu et/ou relatif, c’est pour nous un moment opportun pour revenir sur la gestion active. » Eligible au PEA, ce fonds est actuellement positionné sur trois grandes typologies de valeurs, parmi les grandes capitalisations (40 Md€ de médiane). « Ces valeurs cristallisent les peurs », souffle Bruno Zaraya. Il s’agit:-des valeurs bancaires : « Dans nos cinq premières positions, nous retrouvons quatre banques, dont le niveau de rattrapage est de l’ordre de 25 à 30 %, selon nous. Celles-ci n’ont pas encore totalement bénéficié de la hausse des taux qui leur a redonné du souffle; et le contexte de taux devrait leur rester favorable dans les années à venir, avec une inflation structurellement plus élevée qu’avant la pandémie, car nos économies changent en profondeur, notamment avec des relocalisations et la nécessité des Etats à atteindre leur indépendance dans différents secteurs » ;
- de valeurs liées aux matières premières, comme Arcelor : « Ces entreprises restent décotées en raison des craintes autour de la croissance. Parmi les leaders de son secteur d’activité au niveau mondial, ce groupe industriel affiche la volonté de diriger les efforts de décarbonation de son industrie, et donc de participer significativement à la réduction des gaz à effets de serre pour que le monde atteigne le zéro net carbone en 2050, passant par des objectifs intermédiaires ambitieux en 2030 » ;
- et les valeurs cycliques, comme Saint-Gobain, Valéo, Daimler… « L’an passé, ces valeurs ont été impactées par les craintes autour des ruptures d’approvisionnement sur le gaz. Certaines restent en parfaite santé, à l’image de Saint-Gobain qui a enregistré, ces deux dernières années, des résultats exceptionnels ». En outre, des valeurs plus « traditionnelles »complètent l’allocation, comme Orange ou Vodafone. « Ces titres, peu regardés depuis un moment, conservent une marge de progression intéressante et permettent (avec un comportement plus défensif) d’amortir des chocs de marché, tout en versant un bon dividende », explique Bruno Zaraya.
Notons qu’en cas de risque majeur sur les marchés identifiés sur les balises de risque de Ginjer, le fonds pourrait couvrir ses positions par le recours à des Futures sur l’Eurostoxx 50. Actuellement référencé sur les contrats d’assurance-vie de BNP Paribas Cardif et de Generali Patrimoine, ce fonds doté de 27 M€ d’actifs est également accessible sur les compte-titres et PEA des différentes plates-formes du marché.
La poche actions de Ginjer Actifs 360 répliquée dans un fonds éligible au PEA
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