Le marché immobilier reste baissier en Ile-de-France

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Le ralentissement de l’activité se poursuit sur le marché francilien et les volumes de ventes de logements anciens ont encore reculé au premier trimestre, de 24 % par rapport au premier trimestre 2023, révèlent les Notaires du Grand Paris. La baisse atteint 40 % par rapport au premier trimestre 2022. Le marché de la maison, qui avait bénéficié il est vrai d’un regain d’intérêt post-pandémie, est toujours plus affecté que celui des appartements. Au premier trimestre, les volumes de ventes de maisons reculent de 27 % en un an, contre 23 % pour les appartements. Les volumes de ventes ont été pratiquement divisés par deux par rapport au premier trimestre 2022 (-46 % pour les maisons).

La baisse des prix s’est renforcée
En trois mois, les prix ont fortement baissé du quatrième trimestre 2023 au premier trimestre 2024. Les prix ont reculé de 2,4 % en trois mois pour les appartements en Ile-de-France et de 3,6 % pour les maisons. La correction de la variation saisonnière laisse encore une baisse très notable de respectivement 2,3 % et 3,2 %. Au total, la baisse annuelle des prix des appartements atteint 7,9 % en Ile-de-France avec une accélération plus nette en petite couronne (-8,4 %) qu’en grande couronne (-7,0 %). La baisse annuelle du prix des maisons atteint 8,4 %, sans grande différence entre les secteurs géographiques. Mais quelques mois de pause d’avril à juillet viendraient ensuite limiter la baisse annuelle des prix.

Des signaux encourageants
D’après les indicateurs avancés sur les avant-contrats, la baisse annuelle des prix devrait être ramenée en Ile-de-France à 6,8 % pour les appartements en juillet 2024 et à 5,2 % pour les maisons.
Dans Paris, le prix au mètre, fixé à 9 490 euros au premier trimestre (-7,9 % en un an) devrait ressortir à 9 370 euros en juillet (-7,6 %). Les notaires constatent que l’effort pour intégrer le nouveau mode de fonctionnement du marché s’opère, mais de façon très progressive et partielle. Ils estiment que les vendeurs doivent accepter la baisse des prix et les négociations, et pour les acquéreurs, les nouvelles conditions de taux, un effort financier supplémentaire ou un changement de projet. Une forme de normalisation du marché doit se poursuivre alors que le désintérêt des investisseurs se prolonge.

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