Le prêt de l’appartement à l’ex-belle-mère peut être révoqué

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L’ex-époux qui s’est engagé, dans la convention de divorce, à maintenir son ex-belle-mère dans un logement qui lui est attribué peut mettre fin à tout moment à cet engagement en respectant un délai de préavis raisonnable. Dans un arrêt du 31 août dernier (pourvoi n° 21–10.899), la Cour de cassation rappelle qu’il résulte de l’article 1888 du Code civil que l’obligation pour le preneur de rendre la chose prêtée après s’en être servi est de l’essence du commodat et que, lorsqu’aucun terme n’a été convenu pour le prêt d’une chose d’un usage permanent, sans qu’aucun terme naturel soit prévisible, le prêteur est en droit d’y mettre fin à tout moment en respectant un délai de préavis raisonnable.

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