Mois après mois, l’offensive des mutuelles d’épargne (dépendantes du Code de la mutualité) se poursuit sur le terrain de l’assurance-vie et du PER. De La France mutualiste à la Carac, en passant par Garance ou la MIF, toutes font du développement de partenariats de distribution un axe fort de leur stratégie. Elles proposent ainsi des produits packagés, très compétitifs et gérables en ligne, le tout en marque blanche à des courtiers ou FinTechs pour élargir leur clientèle. Illustration avec trois nouveaux contrats :
SPVie assurances lance Omega assurance-vie, un contrat piloté par la mutuelle Garance. Le processus de souscription est 100 % digital. Les frais sur versements sont ajustables par le courtier, de 0,50 % à 4,50 %. Au menu : trois grilles de gestion pilotée avec des critères ESG, quarante unités de compte (UC), le fonds en euros de Garance (3,30 % nets en 2023). Accessible à partir de 50 euros.
Mon Petit Placement, une FinTech lyonnaise, lance son PER assuré par La France mutualiste, qui détient, du reste, 20 % de cette start-up. Ses caractéristiques : gestion 100 % en ligne, frais de gestion à 0,90 % par an sur les UC, 0,80 % sur le fonds en euros. Côté gestion financière, trois profils de risque à horizon et le fonds en euros de La France mutualiste (4,30 % en 2023).
Cashbee, autre acteur de la FinTech, lance un PER aux mains de la mutuelle d’épargne MIF. Avec trois modes de gestion, dont la gestion sous mandat. Pas de frais d’entrée ni d’arbitrage, des frais de gestion à 0,60 % par an (+0,20 % en gestion sous mandat). Accessible à partir de 500 euros. UC répondant à la classification SFDR article 8 ou 9. Fonds en euros à 3,15 % nets en 2023.
Les mutuelles d’épargne multiplient les partenariats
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