Même si aucune disposition législative négative ne devrait être prise, sauf coup de théâtre final, dans la loi de finances pour 2025, les professionnels – assureurs comme CGP – ont pris très au sérieux le contenu du rapport parlementaire sur le PER, sorti fin septembre. Pour rappel, ce rapport contenait pas moins de 17 recommandations, dont une (la n° 2) n’a pas manqué de faire réagir. Son contenu ? « Etablir une double borne d’âge consistant, d’une part, à rendre impossible la souscription d’un PER à partir de 67 ans et, d’autre part, à prévoir le dénouement automatique du PER à l’âge de 70 ans ». Certains assureurs ont exprimé leur incompréhension d’une telle mesure, qui « couperait les ailes du PER ». Pour éviter tout malentendu, le discours commercial des établissements financiers change. Il n’est plus vraiment question de mettre en avant l’avantage du PER en matière de transmission, notamment vis-à-vis du conjoint, ciblé par le rapport comme une niche fiscale, ni de trop axer sur l’avantage fiscal de l’assurance-vie par rapport au PER pour tirer des revenus de son patrimoine à la retraite. Mais plutôt de répéter que le PER est un produit d’épargne-retraite, rien d’autre, destiné à compléter ses revenus le moment venu.
PER : changement de discours chez les assureurs
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