L'ancien défiscalisé accessible à tous

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Spécialiste de la défiscalisation dans l’ancien, Angelys Group se lance dans la pierre-papier. Avec cet hiver la commercialisation d’une première SCPI, Déficitimmo, accessible à partir de 1000 €. L’occasion de diversifier son épargne sur un secteur peu concurrentiel et qui résiste bien à la crise.

Dans le groupe Angelys, je demande la fille! Après vingt années d’existence, la société spécialisée dans la restauration d’immeubles anciens défiscalisés lance sa propre société de gestion, Anozys REIM. Un projet né il y a déjà deux ans dans l’esprit de Frédéric Batlle, président-directeur général d’Angelys Group:« Nos partenaires nous poussaient à faire profiter de notre savoirfaire une clientèle plus large, notamment celle qui ne peut accéder à un bien de plusieurs centaines de milliers d’euros pour des raisons financières ou d’âge ». Anozys REIM est donc créée en février 2020, puis agréée par l’AMF en septembre dernier. Les rênes sont confiées à Stephen Bazire, un ancien de Paref, Vendôme Capital Partners et Alderan, en qualité de président de la nouvelle structure. Dans la foulée, une demande d’agrément est déposée pour le lancement d’une première SCPI de déficit foncier, Déficitimmo, qui devrait voir le jour tout début 2021. « Dans la crise qui secoue le marché immobilier, le secteur résidentiel est l’un des moins touchés, constate Frédéric Batlle. Un atout qui parle aux investisseurs, peu enclins à prendre des risques en cette période d’incertitudes. » .Immobilier de prestige en coeur de ville SCPI à capital fixe, Déficitimmo ciblera exclusivement des immeubles de carac-tère de centre-ville, en secteurs sauvegardés, et nécessitant d’importants travaux de restaurations avant leur mise en location nue. « Une méthodologie calquée sur celle d’Angelys Group, précise Frédéric Batlle. Notre expertise depuis vingt ans consiste justement à dénicher des trésors architecturaux en très mauvais état que nous achetons en dessous de leur valeur et sur lesquels nous entreprenons des travaux colossaux pour en faire de petits bijoux. Une expérience qui fera la force d’Anozys REIM sur ce marché. »Un certain nombre d’opérations sont déjà pré-réservées à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon, ou Marseille… « Des biens patrimoniaux dans lesquels nous déploierons une rénovation de très grande qualité, poursuit Frédéric Batlle. Nous créons des espaces qui conservent leur beauté d’antan, mais qui sont dans l’air du temps:15 % plus grands que dans le neuf, dotés de plusieurs salles d’eau y compris dans un trois-pièces, disposant idéalement d’un extérieur ou de belles hauteurs sous plafonds pour l’impression d’espace, et répondant, même dans l’ancien, aux critères écologiques actuels. »Le tour de table des membres fondateurs s’est vu quasiment bouclé en quinze jours à l’automne et permettra à la SCPI, dès qu’elle aura le visa définitif de l’AMF, de faire l’offre publique à l’épargne et de réaliser ses premières acquisitions. Objectif de collecte:douze millions d’euros, avant une éventuelle augmentation de capital si nécessaire.

.Rentabilité brute de 2,5 à 3,5 % attendue Accessible à partir de 1000 €, avec possibilité d’investissements progressifs, la SCPI Déficitimmo vise une rentabilité brute entre 2,5 et 3,5 %, sans compter l’effet de l’optimisation fiscale. « Des chiffres à comparer à la rentabilité des fonds euros, avec en supplément l’intérêt d’investir dans un immeuble de qualité. Car Déficitimmo n’est pas seulement un produit de défiscalisation, c’est avant tout un produit patrimonial », souligne Frédéric Batlle.

Côté fiscalité, la SCPI de déficit foncier permet au souscripteur de déduire les dépenses de travaux de restauration éligibles de ses revenus fonciers et le cas échéant, de son revenu global dans la limite annuelle de 10700 €. Pour sa distribution, la nouvelle SCPI privilégiera le réseau des CGP, avec lesquels Angelys Group collabore déjà de longue date. Elle sera ouverte à la souscription jusqu’au 31 décembre 2021. Et les projets foisonnent chez Anozys REIM. La jeune société de gestion envisage de futurs véhicules pour diversifier et étoffer sa gamme:SCPI de rendement, OPPCI, FCP, SLP, avec pourquoi pas des ambitions européennes… « Mais chaque chose en son temps. J’ai toujours préféré avancer pas à pas, afin de ne pas me tromper », confie Frédéric Batlle. Une prudence qui lui a, jusqu’ici, plutôt bien réussi et qui augure de belles perspectives pour Anozys REIM! .

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