Depuis le 1er janvier, de nouveaux indicateurs de per-formance s’appliquent aux SCPI, suite aux travaux engagés par l’Aspim.
Objectifs : d’une part, améliorer la transparence et la qualité de l’information donnée aux investisseurs; d’autre part, simplifier la comparaison des performances entre les SCPI et les autres produits immobiliers. Ces nouveaux indicateurs accompagnent également l’évolution du secteur et la plus grande exposition des parcs immobiliers des SCPI à l’international, et notamment en Europe. Ainsi, le taux de distribution (TD) remplace désormais le traditionnel TDVM afin de mieux représenter la réalité économique de la SCPI. Il correspond au dividende brut versé au titre de l’année N, y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées, avant prélèvement libératoire et autre fiscalité payée par le fonds pour le compte de l’associé, divisé par le prix de souscription au 1er janvier de l’année N pour les SCPI à capital variable. Ce TD tient compte de la fiscalité à l’étranger sur les immeubles détenus et de la valorisation, en plus du dividende. Le mode de calcul du TOF est, lui, harmonisé pour toutes les SCPI du marché. Par ailleurs, le rendement global immobilier, déjà utilisé pour les OPCI, est mis en place pour les SCPI. Il présente la performance globale annuelle du véhicule en reflétant à la fois la distribution des dividendes et la revalorisation éventuelle du patrimoine de la SCPI sur l’année passée. Des voix critiquent ces évolutions, dénonçant des incohérences. Une remontée artificielle des performances est en tout cas à prévoir en 2022…