Entre le cœur et la raison, l’achat plaisir balance. Pour amortir des frais associés à une résidence secondaire ou d’un investissement « coup de cœur », certains propriétaires optent pour la location ou le développement d’une activité commerciale. Le projet immobilier s’appuie ainsi sur un plan d’exploitation et un modèle économique très rationnel. De quoi transformer une passion en source de revenus complémentaires, à défaut d’y trouver une véritable rentabilité… C’est un marché qui ne connaît (presque) pas la crise. Peu touché par le ralentissement de l’immobilier « traditionnel » et la hausse des taux d’emprunt, l’investissement plaisir reste une niche préservée, relativement déconnectée de la conjoncture et des aléas du secteur. Et pour cause : pour ce type d’achat, guidé à la fois par le cœur et la raison, la rentabilité n’est pas nécessairement la priorité. « Les acheteurs de ce marché sont des investisseurs (...)