Les résidences services ont le vent en poupe. Après avoir boudé le marché résidentiel au profit du tertiaire, les investisseurs y retournent, depuis la crise la crise sanitaire, par la fenêtre de l’immobilier géré. Sécure et confortable, le marché bénéficie de la forte demande locative, dans tous les secteurs. En outre, la stabilité de son modèle (et de sa fiscalité) rassure les épargnants.
Il plie mais ne rompt pas. Avec 424 millions d’euros engagés sur un an en France, l’immobilier géré accuse un retrait modéré de 40 % de son volume d’investissement, quand le marché résidentiel (776 millions d’euros d’investissements) recule de 75 %, estime le cabinet de conseils JLL. Malgré un nombre de signatures divisé par deux en 2023 (seize contre trente en 2022), le segment qui représente 35 % de l’investissement dans le résidentiel résiste aux chocs conjoncturels (inflation, hausse des taux d’intérêt) et structurels (crise du neuf, coûts (...)
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