Le sujet des commissions perçues par les conseillers financiers dans le cadre de leur activité de distribution de produits financiers a secoué toute la profession lors de la discussion de la directive MIF II. Commissions, rétrocommissions ou honoraires, les CGP ont dû faire des choix. Focus sur ces – rares – spécialistes du conseil qui choisissent la facturation d’honoraires.
Le CGP qui ne se rémunère que par la facturation de son conseil est une espèce rare. Selon une étude de l’AMF « Les données d’activité 2020 des conseillers en investissements financiers »parue en décembre dernier, seulement 7 % des CIF CGP fournissent des conseils exclusivement indépendants au sens de la directive MIF II. Mais reste à savoir s’il s’agit réellement de conseils en gestion de patrimoine ou de cabinets de family office ? La majeure partie des CGP se rémunère par le biais de commissions : 77 % des acteurs fournissent majoritairement des conseils (...)
Cet article est réservé aux abonnés