Investir dans l’espace

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Investir dans les sociétés qui opèrent au sein de « l’ultime frontière », telle est la proposition de la Financière de l’échiquier au travers de son tout nouveau fonds thématique, Echiquier Space.

La Financière de l’échiquier a complété sa gamme de fonds actions internationales thé- matiques avec le lancement d’Echiquier Space, une solution qui d’Echiquier Space, une solution qui investit dans le marché spatial, « l’ultime frontière », plus particulièrement sur des valeurs qui utilisent, développent ou bénéficient des technologies spatiales. Ce fonds vient donc en complément des fonds Echiquier World Equity Growth, Echiquier World Next Leaders, Echiquier Robotics et Echiquier Artificial Intelligence qui totalisent ainsi plus de 2,3 milliards d’euros d’encours.

´Un marché de 2 700 milliards de dollars en 2045 Géré par Rolando Grandi, CFA, en compagnie de trois analystes – Lena Jacquelin, Emilie Deslogis et Louis Bersin –, Echiquier Space investit donc dans un univers autrefois réservé aux Etats, aujourd’hui devenu un nouveau levier de croissance pour l’économie mondiale. En effet, l’espace est devenu accessible au secteur privé, les coûts d’accès diminuant d’année en année (réutilisation des fusées et plusieurs centaines de satellites déployés en un lancement), pour un marché qui ne cesse de grossir.

Celui-ci est évalué à 400 milliards de dollars en 2020, soit près de 334 milliards d’euros, et devrait atteindre 2 700 milliards de dollars, soit 2 227 milliards d’euros, d’ici 2045.

Autre donnée prouvant la taille de ce marché:pas moins de mille deux cents satellites ont été lancés l’an passé, un record. « La dynamique arrive à un point d’inflexion, soutenue par une forte innovation. Une myriade de start-up développent des applications spatiales et parviennent désormais à s’introduire en Bourse, ce qui prouve que l’espace est aujourd’hui plus accessible. A cela s’ajoute une orbite plus proche de la Terre (LEO), ce qui permet de développer de nouvelles applications », note Rolando Grandi.

L’espace est devenu un secteur de notre quotidien et un moyen pour le progrès scientifique. La circulation de l’information et la transmission des données sont des enjeux internationaux, devenues incontournables, permettant d’accroître la puissance des nouvelles technologies (Internet des objets, imagerie en temps réel…), l’accès aux données pour le suivi et la prédictibilité des changements climatiques ou encore un accès facilité aux communications pour les populations les plus isolées.

Demain, de nouveaux services sont envisagés comme l’exploitation minière spatiale, le transport spatial… « Il sera bientôt possible de faire un Paris-Tokyo en trente minutes », indique Rolando Grandi.

´Un portefeuille d’une trentaine de lignes Pour construire son portefeuille, l’équipe de gestion a identifié quatre thématiques pour capter ce marché de façon « globale »:-« depuis la terre », observation de la Terre, prédiction, optimisation de la gestion de l’eau…; -« depuis l’espace »:systèmes de communication, envoi d’actifs spatiaux, fabrication industrielle dans l’espace…; -« entre la terre et l’espace »:envoi de fusées et satellites et retour sur Terre, développement d’applications à partir des données spatiales…;-et « les technologies transversales »:cloud computing, connectivité, impression 3D, logiciels de design industriel, logiciels de simulation et recherche fondamentale.

Après des filtres ESG (exclusions de certains secteurs et des controverses graves) et d’un filtre de taille de capitalisation (au moins un milliard d’euros), l’univers d’investissement se compose de cent trente valeurs. Une analyse qualitative (financière et extra-financière) permet d’aboutir à une liste de quatre-vingts titres. Puis en fonction de la valorisation des titres et selon le process de construction de portefeuille, le fonds se concentre sur vingt-cinq à trente lignes. Le poids des valeurs est ainsi déterminé selon l’objectif de cours et potentiel de hausse à trois ans (au moins 45 %).

Un travail d’identification des enjeux ESG spécifiques à l’industrie spatiale a été réalisé par les équipes de gestion et de recherche de LFDE. Les entreprises de l’industrie spatiale peuvent avoir un impact positif en matière d’environnement (lutte contre le réchauffement climatique, nettoyage de l’espace…), social (réduire la fracture numérique, participation au développement économique international, nouvelles découvertes scientifiques) et de gouvernance (sélection de sociétés signataires de chartes et accords internationaux…). Face aux enjeux identifiés (débris orbitaux, protection de données…), une charte ESG spécifique dédiée au fonds, revue au moins une fois par an, est mise en place avec comme grands principes:exclusion de l’armement, politique d’engagement auprès des sociétés, et transparence forte vis-à-vis des investisseurs. Le calcul de l’empreinte carbone du fonds et le maintien d’une empreinte inférieure à celle de son indice font partie de l’engagement de l’équipe de gestion. .

Echiquier Space (FR0014002VF5)

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