Une SCPI pour le renouveau des périphéries

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Remake Asset Management, la nouvelle société de gestion lancée par Nicolas Kert et David Seksig, commercialise la SCPI Remake Live, un véhicule diversifié qui cible les métropoles en plein essor.

Remake AMC’est avec une volonté d’indépendance chevillée au corps que Nicolas Kert et David Seksig, après trente-cinq années d’expérience cumulées dans la gestion de fonds immobiliers, ont lancé Remake Asset Management:une société de gestion exclusivement BtoB, destinée aux particuliers, qui aspire à devenir un acteur majeur de la finance responsable appliquée à l’immobilier. Comptant déjà 50 M€ d’actifs levés, le pure-player vise les 100 M€ de capitalisation d’ici la fin de l’année à travers sa SCPI Remake Live.

Sans frais d’entrée

Lancée en février dernier, Remake Live est accessible sans frais d’entrée, à partir de 200 € d’investissement. « La liberté du client prime et il n’a pas à subir de restrictions à travers des frais d’entrée », affirme David Seksig. Egalement fongible dans les contrats d’assurance-vie, cette nouvelle SCPI propose un modèle d’investissement reposant sur une absence de commission de souscription. « Notre société de gestion n’est pas rémunérée pour lever des capitaux, mais pour investir dans les actifs immobiliers », explique Nicolas Kert. En contrepartie de l’économie réalisée à l’entrée, Remake AM prélève 15 % HT de frais de gestion sur les loyers, mais vise un taux de distribution équivalent aux SCPI classiques, à hauteur de 5,5 % par an et un TRI à dix ans de 5,9 %. En cas de sortie anticipée, 5 % de frais TTC seront prélevés en deçà de cinq années de détention, mais aucun au-delà. « Nous voulons éviter les effets d’opportunisme et protéger les capitaux de nos porteurs, tout en offrant une porte de sortie aux épargnants en cas d’accidents de la vie », ajoute Nicolas Kert, qui espère procéder à des référencements dans les mois à venir.

Une stratégie de diversification

SCPI diversifiée, Remake Live privilégie une approche opportuniste au sein des métropoles en devenir. « Nous prenons des positions fortes sur du foncier rémunéré dans des zones susceptibles d’être valorisées à moyen-long terme, afin d’anticiper et d’accompagner la mutation des territoires », indique David Seksig. Ces zones périphériques promettent, en effet, un potentiel de rendement et de plus-value plus élevé, à condition d’assumer des travaux de réhabilitation. « La prime de risque affichée dans le marché pour de tels actifs nous semble injustifiée », ajoute Nicolas Kert. Sont ainsi particulièrement regardés, les actifs d’au moins 4 000 m2, positionnés en première et deuxième couronnes, sur des terrains de très grande taille ouvrant la voie à de possibles changements d’usages, de préférence situés près des grands axes de transport. « La revalorisation des territoires repose sur l’amélioration des infrastructures, des commerces et des transports qui les font vivre et entraîne une appréciation générale de l’immobilier », note David Seksig. Un bémol:la gentrification rimant souvent avec éviction, elle tend à pousser les populations historiques hors de ces quartiers devenus trop chers pour s’y loger.

Une poche sociale de 5 à 10 %

Remake Live s’est donc constitué une poche sociale qui lui permet d’investir, à hauteur de 5 à 10 % de sa collecte, dans des nues-propriétés essentiellement exploitées par des bailleurs sociaux. Si au terme du démembrement, les immeubles ne font pas l’objet d’une prorogation au bénéfice du bailleur social, ils seront revendus avec une éventuelle plus-value à la clé, réinvestie dans la poche sociale de la SCPI. « Pour accompagner l’effort réalisé par nos épargnants en abandonnant 5 à 10 % de leur rendement en faveur du logement social, Remake AM reverse une fraction de son chiffre d’affaires, sous forme de subventions d’exploitation ou d’investissement, à des acteurs en lien avec le mal-logement », précise Nicolas Kert. Cette SCPI à vocation sociale s’inscrit dans la démarche ESG globale de Remake AM qui lorgne la labellisation ISR, tout en maintenant l’équilibre entre performance financière et engagement social. « Nous veillons à l’alignement des intérêts des investisseurs et la société de gestion. Nous sommes convaincus que la dimension sociale séduira de plus en plus d’épargnants, nous pourrions donc être amenés à amplifier cette approche », rassure David Seksig, conscient que le marché de la finance responsable se construit étape par étape. 

 

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