Depuis l’arrêt d’activité du Crédit foncier, c’est la bête noire de l’acquisition de parts de SCPI.
Si distributeurs et banquiers se disent à pied d’œuvre pour proposer prochainement des solutions aux CGP, le financement par emprunt reste pour l’heure problématique. En attendant une offre claire et suffisamment large, les professionnels rappellent l’intérêt de solutions alternatives. Ainsi, l’avance sur contrat d’assurance-vie constitue un apport qui peut faciliter l’accès au crédit et qui présente plusieurs avantages : elle n’implique pas de respecter un ratio de solvabilité, ni de souscrire une assurance emprunteur, ni de consentir un effort de trésorerie, et se met rapidement en place. L’avance étant considérée comme un prêt, ses intérêts sont, sous conditions, déductibles des revenus fonciers. Des précautions sont toutefois à prendre, notamment pour parer le risque de décès et le manque de liquidité qu’encourent les héritiers. Et le coût effectif de l’avance est également à étudier précisément pour valider l’intérêt du montage.