Alors qu’ils sont de plus en plus nombreux, les couples en union libre ou liés par un Pacs ignorent souvent la précarité juridique, voire financière, dans laquelle ils risquent de se trouver au premier décès. Pourtant, même hors mariage, des solutions existent pour améliorer la protection du survivant.
Les concubins se passent de la loi, la loi se désintéresse d’eux », aurait déclaré Napoléon. Deux siècles plus tard, force est de constater que les concubins restent largement ignorés du Code civil. L’union libre est pourtant de plus en plus répandue dans la société française. En 2017, plus d’un couple sur cinq vivait en concubinage, contre 2,9 % en 1962 selon l’Insee. L’union libre est d’ailleurs la formule choisie par la très grande majorité des couples qui se forment. Parallèlement, le mariage ne cesse de reculer, au profit à la fois du Pacs et de l’union libre. Si 87 % des couples étaient mariés en 1990, ils n’étaient plus que (...)
Cet article est réservé aux abonnés